FMI et OCDE ont récemment démontré, s’il en était encore besoin, l’impact important des investissements sur le développement économique, le pouvoir d’achat et même la réduction du poids de la dette publique, du fait des effets retour. Ainsi, à titre d’illustration, une étude du FMI chiffre l’effet multiplicateur de l’investissement public : une augmentation d’un pourcent du PIB dans l’infrastructure publique augmente la production du pays de 0,4 % la même année et de 1,5 % après quatre ans.
Or, l’investissement public a chuté de 30% depuis le début de la crise financière de 2008. La Belgique ne fait pas exception à cette tendance. La Commission européenne semble, depuis quelque temps, avoir pris conscience de l’urgence de la situation.
Le présent Etat de la question de l’IEV s’intéressera d’abord aux réponses actuelles données par l’Europe à la problématique du sous-investissement. Ainsi, le plan d’investissement Juncker et la clause d’investissement seront présentés. Cet Etat de la question proposera également des pistes d’avenir pour remédier aux insuffisances de ces deux dispositifs.