Vers une cotisation sociale sur la technologie ?

Les différentes étapes de l’évolution de la technologie à des fins économiques ont pour effet d’élargir le spectre des tâches et des fonctions de l’entreprise pouvant être automatisées, ainsi que des secteurs concernés.

Les différentes étapes de l’évolution de la technologie à des fins économiques ont pour effet d’élargir le spectre des tâches et des fonctions de l’entreprise pouvant être automatisées, ainsi que des secteurs concernés.

Jusque dans les années 1970, le terme « automatisation » se confondait avec celui de mécanisation : il renvoyait à des technologies permettant de faire exécuter de manière mécanique certaines tâches par des machines liées essentiellement à la fabrication de produits industriels.

Dès les années 70, l’informatique a été intégrée à l’ensemble des moyens et procédés de production. C’est l’apparition de la micro-électronique. Elle est associée à une croissance exponentielle des capacités de calcul, entraînant un bond technique important en matière d’automatisation de la fabrication de produits. Cette technologie a permis l’émergence des machines à commande numérique qui assurent le pilotage d’une machine-outil à partir d’un ordinateur. La convergence entre les technologies de la mécanique et les technologies informatiques a par ailleurs entrainé le développement, à partir du milieu des années 1980, de robots industriels munis de capteurs et d’actionneurs, et contrôlés par des programmes exécutés par des ordinateurs. Concrètement, on voit à cette époque l’apparition de machines dotées d’un bras articulé pouvant se déplacer sur plusieurs axes, en fonction des opérations qu’ils ont à réaliser.

A partir des années 1990, l’émergence et la diffusion de l’informatique a également permis d’élargir considérablement le spectre des tâches et des fonctions de l’entreprise pouvant être automatisées, ainsi que les secteurs concernés en s’étendant notamment au-delà de l’industrie pour toucher les services.

Apparaissent également à la même époque, les logiciels de traitement de texte ou encore les programmes informatiques essentiels aux métiers de bureau. Ces logiciels présentent davantage une complémentarité qu’une substitution de l’homme au travail. C’est le cas également des tablettes que peuvent utiliser certains vendeurs dans les magasins, qui ne se substituent pas à ces derniers mais leur permettent d’accéder plus rapidement à des informations concernant les produits vendus ou à l’historique d’achat du client qu’ils conseillent.

 

Thème FWB: « Enjeux macrosociaux et institutionnels ».