Le Business Improvement District

Dans le contexte de la révolution numérique et de l’hyper-connectivité qu’elle a entrainé, nos activités quotidiennes se trouvent complètement bouleversées. Qu’il s’agisse de notre travail, de notre mobilité, de notre manière de planifier nos loisirs ou de payer nos impôts : pas un domaine de notre quotidien n’échappe au numérique. C’est également – et même avant tout – le cas de la manière dont nous faisons nos achats.

Dans le contexte de la révolution numérique et de l’hyper-connectivité qu’elle a entrainé, nos activités quotidiennes se trouvent complètement bouleversées. Qu’il s’agisse de notre travail, de notre mobilité, de notre manière de planifier nos loisirs ou de payer nos impôts : pas un domaine de notre quotidien n’échappe au numérique. C’est également – et même avant tout – le cas de la manière dont nous faisons nos achats.

Si la question fondamentale du rapport du consommateur au produit ou service pour lequel il rémunère a énormément changé au cours des dernières années, l’explosion des technologies de l’information n’est pas la première révolution que le commerce a vécue sur les cinquante dernières années. La révolution de notre rapport à la distance a connu une première étape avec la démocratisation de l’automobile après la Deuxième Guerre Mondiale.

Le changement de modèle du magasin, et donc de son accessibilité, avec l’étalement urbain et l’apparition des banlieues s’étendant toujours plus loin des centres-villes historiques, a donné naissance à un modèle de résilience des commerces traditionnels en Amérique du Nord dès le début des années soixante-dix, qui n’a traversé l’Atlantique qu’il y a une quinzaine d’années. Existant depuis plusieurs années au Royaume-Uni et en Allemagne, le concept de Business Improvement District est jusqu’ici demeuré assez peu connu en France et en Belgique. Il n’a, en tout état de cause, pas encore été concrètement mis en œuvre, que ce soit dans ou en-dehors d’un cadre légal, par une municipalité et ses commerçants.

 

Thème FWB: « Enjeux macrosociaux et institutionnels ».