La crise sanitaire actuelle a mis en exergue l’importance - parfois cruciale - pour les étudiants d’exercer une activité rémunérée. Tous les jeunes n’ont évidemment pas la chance d’avoir des parents en mesure de financer leurs études et/ou de couvrir les frais que celles-ci génèrent au quotidien.
Selon l’ONSS, il y avait environ 313.524 étudiants jobistes occupés au cours du second trimestre 2019.
Même si les conséquences de la crise du Covid-19 et les réponses politiques1 ne sont pas l’objet de notre analyse, gardons à l’esprit que le travail d’étudiant s’est littéralement effondré lors du second trimestre 2020 :
90.000 étudiants en moins ont été occupés d’une période à l’autre, ce qui représente une disparition de 125.000 postes de travail et c’est sans compter aussi que le nombre d’heures prestées a lui aussi régressé (moins 25%)2.
Sur l’ensemble de l’année 2019, il y aurait eu 544.752 étudiants jobistes. On peut émettre l’hypothèse que si 62% de ces étudiants travaillent aussi bien pendant les mois d’été que tout au long de l’année scolaire, il s’agit pour beaucoup d’entre eux d’une nécessité et non d’un choix qui serait guidé pour satisfaire de quelconques loisirs.
Benoît ANCIAUX
« La sécurité d’existence et le développement d’un projet de société fondé sur le progrès social tant d’un point de vue national qu’international ».