Une fiscalité juste par la globalisation de tous les revenus

La globalisation des revenus (c’est-à-dire de tous les revenus) est en passe d’être l’enjeu central en matière fiscale de ces prochaines années.

La globalisation des revenus (c’est-à-dire de tous les revenus) est en passe d’être l’enjeu central en matière fiscale de ces prochaines années.

En effet, la globalisation des revenus est l’une des méthodes les plus appropriées pour obtenir une meilleure justice fiscale, pour mettre le capital à contribution et pour permettre ainsi l’augmentation des revenus disponibles des ménages par une diminution de la fiscalité du travail tout en soutenant les entreprises créatrices d’emploi sans abîmer la sécurité sociale.

La globalisation des revenus apparait comme naturellement juste (un euro issu du travail doit être taxé comme un euro issu du capital) et donne l’apparence d’une réforme claire et simple (on additionne tous les revenus et on les impose de manière progressive et transparente).

En résumé : rien de plus simple, rien de plus juste !

La globalisation n’est pas une nouveauté en Belgique : elle y a déjà connu son heure, soutenue et mise en œuvre par des gouvernements à participation socialiste.

En effet, elle était devenue la règle suite à la réforme de l’impôt des personnes physiques (IPP) instaurée en 1962 par le gouvernement Lefèvre-Spaak qui fut également à la base d’une série de mesures sociales prises dans une conjoncture économique favorable.

Cette globalisation de tous les revenus prit fin 20 ans plus tard suite à l’instauration du précompte mobilier libératoire en 1982 sous le gouvernement de pouvoirs spéciaux Martens-Gol.
Il s’agit donc bien d’une mesure instaurée par un gouvernement orienté « à gauche » et supprimée par un gouvernement orienté « à droite ».

Cependant, même si la globalisation permet de gommer certaines des injustices présentes dans la structure actuelle de la fiscalité belge, elle ne permet pas de corriger les effets indésirables issus de méthodes d’évaluation des revenus.

Il semble indispensable que le rendement budgétaire issu de la globalisation soit réaffecté à l’augmentation des revenus disponibles des ménages avec des bas et moyens revenus.

 

 

Thème FWB: « Le progrès social par la stimulation d’initiatives économiques et collectives ».