Mobilité égalitaire ou mobilité équitable : vers un nouveau paradigme

Les catastrophes vécues partout dans le monde cette année (incendies, sécheresse, orages, inondations, etc.) nous prouvent encore une fois que la transition écologique n’est pas une option. Cet exercice éminemment urgent suppose de bouleverser la manière dont nous nous déplaçons, nous habitons le monde, nous mangeons et exploitons les ressources.

Les catastrophes vécues partout dans le monde cette année (incendies, sécheresse, orages, inondations, etc.) nous prouvent encore une fois que la transition écologique n’est pas une option. Cet exercice éminemment urgent suppose de bouleverser la manière dont nous nous déplaçons, nous habitons le monde, nous mangeons et exploitons les ressources.

Ce bouleversement dans la manière dont nous nous sommes organisés impose deux conditions fondamentales pour la réussite de la transition écologique : 1) faire le choix du collectif et 2) y inscrire des mécanismes de cohésion sociale… Deux impulsions fondamentales de l’écosocialisme qui doivent être inscrites dans notre politique publique de mobilité. 

Avant de s’attaquer aux modalités, la question de la mobilité est fondamentalement philosophique, qu’elle soit régie par un principe agrégatif visant à maximiser le bien-être total ou par un principe distributif visant à une distribution juste des ressources. Pour poser ses principes, une lecture de cette mobilité à travers les courants de la justice sociale est nécessaire.

Cette analyse est issue d’une contribution au dossier n°121 de la revue Politique :« MOBILITÉS ET INÉGALITÉS, Quelles voies choisir ? » paru en décembre 2022.