Le droit de vote porte en lui l’idée que chaque citoyen détient une parcelle égale de souveraineté. Une personne avec une déficience mentale ou un trouble psychique dispose d’une prérogative exactement équivalente à celle d’une personne dite « normale ».
Après un rappel de la législation relative à la protection judiciaire et à l’internement, le présent Etat de la question s’interrogera sur les idées reçues qui pèsent encore sur l’électeur qui présente un handicap mental ou psychique. Nous terminerons par les difficultés qu’éprouvent ces citoyens concernant leur inclusion dans la vie politique et l’exercice de leur droit de vote.