Fake news et désinformation, à l'ère de la "post-vérité"

En 2016, le dictionnaire Oxford English, une référence dans le monde anglo-saxon, choisissait la post-vérité (post-truth) comme « Mot de l’année ».  

En 2016, le dictionnaire Oxford English, une référence dans le monde anglo-saxon, choisissait la post-vérité (post-truth) comme « Mot de l’année ».  

La post-vérité désigne les « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence sur la formation de l’opinion que l’appel aux émotions et aux croyances personnelles ».

2016 est l’année du référendum sur l’avenir du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne ayant découlé sur le Brexit, et celle de la dernière élection présidentielle américaine aboutissant à l’élection de Donald Trump : deux scrutins marqués par l’utilisation de « faits alternatifs » par les protagonistes et par des campagnes de désinformation menées par des Etats tiers.

Ces campagnes de désinformation et la propagation de fake news font partie des nouvelles méthodes de guerre hybride qui combine des moyens et des méthodes militaires et non militaires afin de déstabiliser des pays.

Ces tentatives d’ingérence de pays étrangers ne sont pas neuves. Toutefois, elles tendent à se multiplier et prennent une ampleur inégalée depuis le développement d’Internet et surtout au travers des réseaux sociaux, qui ont fait leur apparition au milieu des années 2000.

A grande échelle, elles représentent un réel danger car elles sont de nature à déstabiliser nos processus démocratiques.

 

Thème FWB: « La sécurité d’existence et le développement d’un projet de société fondé sur le progrès social tant d’un point de vue national qu’international ».